En tant qu’humains, notre temps n’est pas illimité. Cela est notamment à la source d’une grande partie de la gestion du temps et de la productivité. Comment parvenir à faire plus avec le temps que nous avons ? Dans son bestseller intitulé « Four Thousand Weeks : Time Management For Mortals », Oliver Burkeman déclare que les approches traditionalistes de la productivité constituent un écueil et que plus vous tentez d’optimiser votre usage du temps, plus votre existence sur terre devient vide de sens.
Il défend que notre vie sur terre, qui a inspiré les 4000 semaines spécifiées dans l’intitulé, ne soit rien d’autre que la durée moyenne et approximative du temps qu’un être humain est amené à vivre. Autrement dit, on aura jamais le temps de mener à terme toutes les choses que nous aimerions faire. Dans nos journées, au lieu d’accumuler davantage de tâches, mieux vaut alors vivre l’instant présent plus pleinement.
Ancien journaliste pour The Guardian, Burkeman affirme que « le fait de vouloir être plus efficace nous rend seulement plus pressés ». Aussi, « les ponts ne font que s’emplir à nouveau vélocement quand vous cherchez à les vider ». Dans l’histoire de l’humanité, aucun humain n’a jamais accédé à l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Ce n’est donc pas vous qui y parviendrez en mimant les « 6 choses que font les personnes à succès avant le lever du soleil »
Four Thousand Weeks est le message d’une vaste et profonde philosophie de vie. Il vient en réponse au culte de la productivité personnelle qui étaye d’autres ouvrages sur les affaires que l’auteur déclare suivre depuis des années. Il est question d’un ouvrage bien rédigé et créatif qui met en garde contre tout effort d’optimisation de notre existence à la quête d’une destinée idéale. Bien qu’il rejette l’obsession de l’efficacité, « Quatre mille semaines » est pour sa part très ad hoc et fourni des conseils pratiques pour faire évoluer les choses.